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OTEF
Le rôle de la famille dans l’initiation démocratique


          
          
A l’occasion de la Journée Internationale de la famille, l’Organisation Tunisienne pour l’Education et la Famille (OTEF) a organisé hier une rencontre qui consiste en un débat ouvert sur le rôle de la famille dans l’initiation à la démocratie. Ont participé à ce débat Slaheddine El Jourchi, Mouna Kraïem Dridi et Naziha Zouabi qui ont pris tour à tour la parole en s’adressant à une assistance assez importante constituée d’éducateurs, d’enseignants, de journalistes et de citoyens venus pour s’informer sur certains points concernant l’avenir de la démocratie en Tunisie dans la période post-révolution et sur leur rôle dans les prochaines élections de l’assemblée constituante qui auront lieu en principe le 24 juillet 2011.

           Salem Mekki, président de l’OTEF, a d’abord pris la parole pour exprimer la bienvenue aux invités et rappeler les principes de son organisation et son rôle à jouer, notamment à travers la famille tunisienne, dans l’étape post-révolution. Il a informé le public sur la nécessité d’apporter des révisions dans les actions de l’organisation qui devraient être à la hauteur des changements survenus récemment en Tunisie. Pour ce faire, il a annoncé la tenue d’une réunion imminente du conseil administratif de l’organisation en vue d’arrêter les principales mesures à prendre, à la lumière des conclusions tirées de ce débat. A rappeler que cette réunion aurait lieu le jour même, dans l’après-midi, au siège de l’organisation. Il a mis en exergue l’importance de la famille tunisienne, cellule de base de la société, à jouer son rôle dans la préparation des jeunes à la vie politique et à l’exercice de leurs droits dans les élections prochaines.

           Dans son intervention, Slaheddine El Jourchi a souligné les grands idéaux apportés par la Révolution du 14 janvier en indiquant toutes ses spécificités qui font d’elle une révolution toute particulière dans le monde entier, si bien qu’elle a fait écho partout et a suscité l’admiration de toutes les démocraties dans le monde, en l’occurrence les Etats-Unis d’Amérique. Il a, en outre, insisté sur la nécessité d’aller aux urnes le 24 juillet, date historique pour tous les Tunisiens qui seront libres pour la première fois dans l’histoire à exprimer démocratiquement leur choix politique. Cependant, il a exprimé ses appréhensions quant aux risques de glissement de la démocratie, ce beau rêve des Tunisiens qui pourrait se transformer en cauchemar suite à ces mouvements incessants de désordre sur le plan économique et social (grèves, sit-in, braquages, désertions…) La responsabilité des partis politiques et des élites dans cette phase transitoire en Tunisie est de rigueur, a-t-il précisé. De même, il a appelé toutes les associations et les différents organismes tunisiens à mettre la main dans la pâte pour conduire le pays au salut. Parmi ces organismes, a-t-il conclu, l’OTEF est en mesure de jouer un rôle primordial en vue de mobiliser les familles tunisiennes dans la voie de la démocratie, en les préparant efficacement aux prochaines élections de l’assemblée constituante.

           Mouna Kraïem Dridi, quant à elle,  a expliqué aux assistants certaines notions politiques (constitution, assemblée constituante, modalités de vote, scrutin à majorité relative ou à majorité absolue, répartition des sièges…) Elle a en outre fait une comparaison entre les deux modes de vote (à bulletin ou nominal) et a indiqué les avantages et les inconvénients de chacun de ces deux modes, en donnant, chiffres à l’appui, des exemples pertinents. La parole a été enfin donnée à Mme Naziha Zouabi, membre de l’OTEF, qui a parlé de l’intérêt porté par l’organisation sur la famille et ce, depuis sa création. Elle a indiqué que la famille tunisienne a contribué implicitement dans la prise de conscience des jeunes qui ont fait la révolution : le statut personnel qui a permis l’égalité et le dialogue au sein des familles y était pour quelque chose. L’organisation, a-t-elle rappelé, est et sera toujours à la hauteur des aspirations des familles tunisiennes et portera ses efforts sur la politique familiale, notamment en cette période très cruciale.

           Mouna Kraïem Dridi, quant à elle,  a expliqué aux assistants certaines notions politiques (constitution, assemblée constituante, modalités de vote, scrutin à majorité relative ou à majorité absolue, répartition des sièges…) Elle a en outre fait une comparaison entre les deux modes de vote (à bulletin ou nominal) et a indiqué les avantages et les inconvénients de chacun de ces deux modes, en donnant, chiffres à l’appui, des exemples pertinents. La parole a été enfin donnée à Mme Naziha Zouabi, membre de l’OTEF, qui a parlé de l’intérêt porté par l’organisation sur la famille et ce, depuis sa création. Elle a indiqué que la famille tunisienne a contribué implicitement dans la prise de conscience des jeunes qui ont fait la révolution : le statut personnel qui a permis l’égalité et le dialogue au sein des familles y était pour quelque chose. L’organisation, a-t-elle rappelé, est et sera toujours à la hauteur des aspirations des familles tunisiennes et portera ses efforts sur la politique familiale, notamment en cette période très cruciale.

Hechmi KHALLADI

 
 
 
 
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